Une représentation de Saint Georges au Pays de Galles, au XVe siècle

Carine Alvarez
Université Paul-Valéry Montpellier 3

 

Table des matières
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    Dans le cadre de l’écriture de ma thèse intitulée « Les saints cavaliers sauroctones, de la genèse orientale à l’appropriation occidentale entre le IVe et le XIVe siècle », j’ai constitué un large corpus d’images de ces saints et de leurs homologues païens. Dans ce corpus, j’ai été intriguée, dans l’église Saint-Cadoc de Llangattock Lingoed, au Pays de Galles (fig.1), par la présence d’une fresque représentant Saint Georges tuant un dragon. Ce n’est pas le sujet, fort répandu en Orient comme en Occident, qui m’a étonnée, mais sa localisation dans un pays dont l’emblème est le dragon. Pour comprendre la portée symbolique et politique de cette représentation, il faut en étudier les origines et le contexte qui s’est établi au cours des siècles à travers les rapports, le plus souvent tendus, entre le Pays de Galles et l’Angleterre.

    L’hypothèse de départ était qu’il s’agissait là d’une affirmation de la supériorité anglaise, représentée par Saint Georges, dont la croix emblématique, représenté par le dragon, constitue le drapeau du Pays de Galles, après la conquête du pays au XIIIe siècle. Afin de la vérifier, il faut revenir aux sources médiévales britanniques, préciser à quelles époques les deux nations ont adopté leurs symboles, ainsi que de remettre ces choix dans leur contexte, pour déterminer s’il y eut un lien entre les deux.

    Les sources présentées ici sont principalement les Gesta Regis Henrici Secundi[1], écrites à la fin du XIIe siècle par Roger de Howden, qui présentent les règnes d’Henri II et Richard Ier d’Angleterre. Nennius, au début du IXe siècle, écrit l’Historia Brittorum[2], qui relate une légende des îles de Bretagne. Il s’y trouve un récit qui associe le Pays de Galles et ses habitants à un dragon rouge, leur protecteur face aux envahisseurs saxons. Ce dragon intervient dans une prophétie, expliquée par un enfant sans père, au roi corrompu qui s’est allié aux Saxons. Geoffroy de Monmouth, dans l’Histoire des rois de Bretagne[3], au début XIIe siècle, intègre l’histoire du combat des deux dragons et du roi Vortigern à la légende arthurienne, faisant de l’enfant sans père, Merlin. Il lie ainsi sa prédiction au destin d’Arthur et de sa lignée dont descendraient les Plantagenêt. Le Mabinogion[4], un recueil de légendes celtiques rédigé en haut-gallois au XIVe siècle, raconte une troisième version de l’histoire du dragon protecteur, faisant du personnage principal le roi d’Angleterre, frère du roi de France à qui il demande conseil. Cette fois-ci, en cas d’invasion, le dragon viendra à l’aide de toute l’île de Bretagne et plus seulement aux Celtes, puisque sont inclus dans les autochtones les Anglais, d’origine normande, et donc étrangère. La Légende Dorée[5] est un recueil de vies de saints écrit dans la deuxième moitié du XIIIe siècle par Jacques de Voragine. Il s’agit d’un texte de référence très largement diffusé dès la fin du XIIIe siècle. C’est le premier texte qui reprend et magnifie l’épisode du combat contre le dragon dans la légende de Saint Georges, en faisant un élément majeur dans la vie de celui qui était auparavant un simple martyr.

    En recoupant ces diverses sources, il se dégage une première ébauche de chronologie qui met en lumière les relations entre les Gallois, d’origine celtique, et les Anglais, que ces premiers considèrent comme des envahisseurs étrangers puisque d’origine normande. Les Anglais, quant à eux, mirent plusieurs décennies à s’assurer la conquête du Pays de Galles, qui connut par la suite plusieurs soulèvements importants.

    I. L’histoire du Pays de Galles

    Au Moyen Âge, le Pays de Galles ne constituait pas une nation unie autour d’un pouvoir central, mais se composait d’un ensemble de clans, dirigés par des princes, liés par une culture et une langue commune.

    1. La conquête d’Édouard Ier Plantagenêt

    Le jeune prince Édouard, très tôt associé au règne de son père Henri III d’Angleterre, se rendit en Terre Sainte en l’an 1271 pour prendre part à la huitième croisade destinée à préserver, de la menace égyptienne, les derniers États latins d’Orient, notamment le royaume latin de Jérusalem. En mai 1272, la paix fut signée entre le sultan mamelouk Baibars et le royaume latin de Jérusalem. Une tentative d’assassinat, probablement commanditée par ce même sultan, eut lieu en juin de la même année et le laissa très affaibli pendant plusieurs mois; sachant son père, Henri III, mourant, Édouard se décida en septembre à rentrer en Angleterre[6]. À son arrivée au pays, il apprit la mort de son père et se fit couronner roi dans la cathédrale de Canterbury. Le prince de Gwynedd, Llymelyn ap Gruffyd, refusa d’assister à la cérémonie en signe de défi. Devant cet affront, le nouveau roi fit rassembler son armée et, après quatre ans de préparatifs, se lança à l’assaut du Pays de Galles. Cette guerre de conquête se poursuivit durant huit années jusqu’à la mort des princes rebelles en 1284.

    2. Les révoltes postérieures

    Mais la conquête du pays, et son annexion par la couronne d’Angleterre, n’a pas suffi à éteindre la flamme patriotique galloise. Au fil des siècles, plusieurs princes ont rejeté l’autorité des rois d’Angleterre et tenté de rétablir une nation indépendante. En 1400, Owain Glyndŵr tenta de s’opposer au roi Henri IV d’Angleterre après l’investiture de son fils comme prince de Galles. La mauvaise gestion des affaires de ce dernier, ainsi que sa volonté de faire des compromis avec les rebelles, incita le roi à le superviser de près. Il intervint directement en une expédition punitive en 1401 et plaça des hommes de sa cour à des postes de responsabilité pour assister son fils, nommé lieutenant royal en 1406 et qui le resta jusqu’en 1411[7]. Il reçut l’appui de la France, de l’Écosse, ainsi que de quelques barons anglais; cette rébellion fut difficilement réprimée et ses meneurs furent écrasés en 1409. Dans les années 1460, William Herbert acquit, en son nom ou celui de membres de sa famille, une grande partie du territoire et comtés de la principauté, ainsi que pratiquement toutes les seigneuries du sud. En 1468, il avait entre ses mains presque tout le Pays de Galles sans en être Lord ou officier royal, ce qui allait à l’encontre des décisions d’Henri IV qui, pour éviter de nouvelles rébellions, avait exclu les Gallois de toutes les positions de pouvoir dans la principauté. Sa mort, en 1469, créa un vide et une période de troubles qui obligèrent le roi à négocier directement avec les seigneurs gallois, leur offrant de plus grandes libertés[8].

    II. La représentation de Saint Georges au Pays de Galles

    1. Le dragon, symbole gallois

    Le symbole du Pays de Galles, le dragon rouge passant, depuis des temps anciens et encore aujourd’hui, figure sur le drapeau. Les premières utilisations du dragon comme emblème remontent à l’Antiquité. À l’époque romaine, les dracos sont des oriflammes de bronze portés au cours des batailles au-devant des troupes romaines pour rallier les troupes et effrayer les ennemis. Dans les îles britanniques, le dragon rouge est lié aux anciennes légendes celtes qui se fondent, au Moyen Âge, dans la geste arthurienne.

    La première mention de ces évènements se trouve dans l’Historia Brittanum[9], rédigée vers 830. L’auteur, Nennius, raconte que le roi Vortigern souhaitait ériger une citadelle, mais les matériaux disparaissaient chaque nuit. Il consulta alors des sages qui lui recommandèrent de tuer un enfant sans père et de répandre son sang sur les fondations. Après avoir trouvé cet enfant, les sages dirent au roi de creuser la terre, et que dans une fosse se trouvait une tente à l’intérieur de laquelle dormaient deux serpents, un rouge et un blanc. Une fois hors de terre, les serpents se mirent à se battre, et le rouge surpassant le blanc, le rejeta hors de la tente. L’enfant, nommé Ambrosius, expliqua alors que le serpent rouge représentait le dragon de Vortigern et le blanc le peuple Saxon qui occupait alors une partie de l’Angleterre. Le combat prophétisait la révolte du peuple breton qui finirait par rejeter l’envahisseur hors de ses frontières. Geoffroy de Monmouth, dans son Historia regium Britanniae[10], écrite vers 1135, retranscrit cette histoire en faisant de l’enfant l’enchanteur Merlin et Vortigern le roi traître qu’Uther allait chasser du royaume pour le libérer. L’auteur donne aussi une explication au nom de Pendragon adopté par Uther. Il raconte qu’au cours d’une campagne contre les Saxons, Uther vit une étoile apparaître, prolongée d’une boule de feu en forme de dragon de la gueule duquel sortaient deux rayons, l’un dirigé vers la Gaule et l’autre vers la mer d’Irlande. Il demanda la signification de ce présage à Merlin qui lui expliqua que l’étoile annonçait la mort de son frère Aurèle Ambroise, alors roi des Bretons. Les deux rayons représentaient ses deux futurs enfants, Arthur et Anne, et le pouvoir que leurs descendances exerceraient, celle de son fils sur la Gaule et celle de sa fille sur la Bretagne. Uther adopta alors comme symbole le dragon et se fit appeler Pendragon[11]. À partir de cette version, le mythe des deux dragons sera étroitement associé à la légende du roi Arthur qui, à la suite de son père, choisit cet animal mythique pour emblème[12].

    Le même schéma se retrouve dans le Conte de Lludd et Lleuelys[13], probablement inspiré des écrits de Geoffroy de Monmouth. Le roi de Bretagne, Lludd, alla visiter son frère, Lleuelys, roi de France, pour qu’il lui dise quoi faire face à trois fléaux qui ravageaient son pays. Le deuxième de ces fléaux était un cri qui rendait fous les habitants et stérile la végétation. Ce cri était poussé par un dragon rouge, breton, qui en combattait un second, blanc et étranger. Le remède pour se débarrasser d’eux était de les attirer au centre de l’île avec de l’hydromel, de les laisser se battre dans le ciel et, une fois revenus au sol, de les enterrer dans un coffre. Ils devaient protéger la Grande Bretagne des invasions saxonnes, représentées par le dragon blanc.

    2. L’adoption de la croix rouge par les armées d’Édouard Ier Plantagenêt

    Dans les sources anglaises, il n’y a pas d’occurrences de l’usage, dans un contexte royal, du symbole de la croix de Saint Georges, rouge sur fond blanc, avant la campagne de 1272 contre le Pays de Galles[14]. Édouard Ier, ayant participé à la huitième croisade, était familier de ce type de croix. Elles étaient à l’origine l’emblème des croisés en Terre Sainte qui se plaçaient sous la protection du Christ. Puis les chevaliers du temple s’en approprièrent ; l faut noter qu’il est ici fait spécifiquement mention des « armes de Saint Georges » et pas seulement d’une croix rouge. D’ailleurs, Édouard Ier ne fut pas  le premier roi d’Angleterre à avoir participé aux croisades : avant lui, Henri II et Richard Ier Cœur de Lion s’y distinguèrent. Les Gesta Regis Henrici Secundi indiquent qu’au cours des négociations qui mèneraient à la troisième croisade, en 1188, le roi d’Angleterre, Henri II, prit comme emblème une croix blanche, le roi de France une rouge et les Flamands une verte.

    En vérité les susdits rois par la réception d’une croix se procurèrent un signe évident pour distinguer leurs gens. Car le roi de France et ses gens prirent des croix rouges, et le roi d’Angleterre et ses gens prirent des croix blanches; et le comte de Flandres avec ses gens prit des croix vertes[15].

    À une date ultérieure, les couleurs furent interverties : les Français utilisèrent une croix blanche sur fond bleu et les Anglais une rouge sur fond blanc sans que l’on connaisse la raison de ce changement. Un registre de comptes liés à la campagne contre le Pays de Galles, daté de l’an 1277, cinquième année du règne d’Édouard Ier, mentionne plusieurs paiements à l’ordre d’un certain Admetus, tailleur du roi, pour l’achat de tissus blancs et colorés afin de confectionner des oriflammes et des brassards « aux armes de Saint Georges[16] ».

    3. Saint Georges victorieux du dragon, métaphore de la domination anglaise au Pays de Galles

    On a vu précédemment que Saint Georges est devenu le saint patron de l’Angleterre sous l’impulsion de Richard Cœur de Lion, et que le dragon était le symbole du Pays de Galles depuis des temps reculés. Ces deux images se retrouvent associées dans l’épisode, tardif, du combat entre Saint Georges et le dragon, rendu populaire en Occident à la fin du XIIIe siècle par l’écriture et la diffusion de la Légende Dorée de Jacques de Voragine[17]. Les rois d’Angleterre ont dû voir dans cet épisode un formidable outil de propagande montrant l’écrasante supériorité du cavalier sur son monstrueux ennemi.

    Il y a aussi une autre dimension à prendre en considération. L’épisode de la légende de Merlin mettant en scène Vortigern et le combat des deux dragons prophétisait la victoire d’Uther Pendragon sur le roi traître et ses alliés païens. Or Uther est le père d’Arthur, que Geoffroy de Monmouth situait dans la généalogie d’Etienne de Blois, et donc des Plantagenêt. Arthur est un symbole de la lutte des Bretons contre tous les envahisseurs, qu’ils soient Saxons et Normands, ce qui en faisait aussi un symbole de la rébellion des Gallois contre les Anglais qu’ils cherchaient à chasser de leur territoire. De plus, en 1191, sur les supposées indications données par Henri II avant sa mort, la tombe d’Arthur et Guenièvre fut retrouvée dans l’abbaye de Glastonbury au Pays de Galles[18]. Édouard Ier y fera construire en 1278 un nouveau tombeau pour accueillir les restes de ses prestigieux ancêtres[19]. C’est aussi Édouard Ier, après l’annexion du Pays de Galles au royaume d’Angleterre en 1283, qui y fit mettre la Croes Neyd, une relique de la Vraie Croix, ainsi que la couronne d’Arthur[20].  Les successeurs de Geoffroy de Monmouth avaient rendu populaire l’idée d’une ascendance arthurienne des Plantagenêt[21]. Il s’agit donc ici de passer d’une appropriation du dragon gallois, au profit des Plantagenêt, à une représentation de leur lutte contre ce symbole des anciennes traditions celtiques.

    Cette image de Saint Georges combattant le dragon n’a eu qu’une faible popularité au Pays de Galles, et deux des exemples les plus connus datent du XVe siècle. Le premier est celui étudié ici : une fresque de l’église Saint-Cadoc à Llangattock Lingoed[22] (fig. 1). Elle a été réalisée au début du XVe siècle à la suite de la tentative de rébellion galloise de 1404. Il s’agit vraisemblablement d’une commande royale visant à représenter l’écrasante supériorité du guerrier anglais sur le dragon gallois.

    Fig. 1. Fresque de Saint Georges combattant le dragon, église de Llangattock Lingoed.

    Le saint est représenté à cheval, le dragon allongé entre les pattes de sa monture. Il tient en main son épée, qu’il s’apprête à abattre sur son ennemi. La lance, son attribut habituel, s’est brisée dans la gueule de ce dernier. Le dragon est figuré à terre, sur le dos, dans une attitude classique de soumission. Le saint, a contrario, droit sur son cheval, semble indemne dans son armure de chevalier, fort anachronique pour un homme qui aurait vécu au IVe siècle de notre ère, mais représentative de ce que devait être la parure habituelle d’un chevalier anglais du XVe siècle. Si cette représentation reste exceptionnelle au Pays de Galles, elle n’en est pas pour autant unique : il en existe d’autres exemples, comme dans l’église Saint-Cattwg de Llanmaes.

    En conclusion, l’étude du cadre historique de la production de la fresque permet de la replacer dans son contexte et d’en connaître les motivations. Elle témoigne d’une volonté des rois d’Angleterre d’affirmer leur pouvoir sur un territoire conquis mais insoumis. Elle permet de faire passer par l’image ce message fort, qui situe de plus les Plantagenêt dans la lignée des grands héros chrétiens comme Arthur et Saint Georges, champions de l’Église contre le paganisme et les anciennes traditions des îles de Bretagne. Pour obtenir un résultat concluant, il serait intéressant de réaliser un inventaire des représentations de Saint Georges au Pays de Galles et de chercher à savoir si leur fréquence d’apparition augmente aux périodes de troubles entre les Gallois et les Anglais.

    Références

    [1] Benedict of Peterborough, Gesta Regis Henrici Secundi Benedictis Abbatis. The Chronicle of the reigns of Henri II and Richard I. A.D. 1169-1192. Vol. II, William Stubbs (éd.), Londres, Longmans, Green, Reader and Dyer, 1867.

    [2] Nennius, Historia Brittorum, Londres, 1848.

    [3] Geoffroy de Monmouth, Histoire des rois de Bretagne, Laurence Mathey-Maille (trad.), Paris, Les Belles Lettres, 1993.

    [4] Charlotte Guest (Lady), The Mabinogion from the Welsh of the Llyfr Coch O Hergest (The red book of Hergest), Londres, 1877.

    [5] Jacques de Voragine, La Légende dorée, Gustave Brunet (trad.), Paris, Editions Classiques Garnier, 2010, coll. « Textes littéraires du Moyen Âge ».

    [6] Steven Runciman, Histoire des croisades, Paris, Tallandier, 2006, p. 236-239.

    [7] Ralph A. Griffiths, King and Coutry. England and Wales in the Fifteenth Century, London/Rio Grande, The Hambledon Press, 1991, p. 57-59.

    [8] Ibid., p. 73.

    [9] Nennius, Historia Brittorum, p. 402-403.

    [10] Geoffroy de Monmouth, Histoire des rois de Bretagne, p. 156-160. 

    [11] Ibid., p. 190-192.

    [12] Ibid., p. 208.

    [13] Charlotte Guest (Lady), The Mabinogion, p. 459-468.

    [14] William G. Perrin, Herbert S. Vaughan, British Flags, Cambridge, 1922, p. 37, n. 3.

    [15] Praedicti vero reges in susceptione crucis ad distinguendam gentem suam, signum evidens providerunt. Nam rex Franciae et gens sua cruces rubeas susceperunt, et rex Angliae et gens sua cruces albas susceperunt ; et comes Flandriae cum gente sua cruces virides suscepit. Benedict of Peterborough, Gesta Regis Henrici Secundi, p. 30.

    [16] William G. Perrin, Herbert S. Vaughan, British Flags, p. 37.

    [17] Jacques de Voragine, La Légende dorée, p. 460-465.

    [18] Jean Favier, Les Plantagenêts. Origines et destin d’un empire. XIe-XIVe siècles, Paris, Fayard, 2004, p. 351.

    [19] Amaury Chauou, L’idéologie Plantagenêt. Royauté arthurienne et monarchie politique dans l’espace Plantagenêt (XIIe-XIIIe siècles), Rennes, Presses Universitzires de Rennes, 2001, coll. « Histoire », p. 257-258.

    [20] Ibid., L’idéologie Plantagenêt, p. 261-263.

    [21] Ibid., p. 350-351.

    [22] Roger Rosewell, Medieval Wall Paintings in English & Welsh Churches, Woodbridge, The Boydell Press, 2008, p. 305.