Vaste mission que celle d’aborder le sujet du pouvoir à travers l’histoire… Sans prétendre à une analyse exhaustive du phénomène, les recherches de nos collaborateurs mettent en lumière divers aspects qui ne manqueront certainement pas de nourrir une réflexion plus vaste. Dimension essentielle et polymorphe de l’organisation humaine, le pouvoir nous est ici présenté sous autant d’angles qu’il y a d’auteurs.
Par-delà des élites institutionnelles – qui bien sûr nous renseignent sur une dimension inévitable du pouvoir – nous observons des dynamiques plus fines qui se retrouvent dans tous les aspects de la structure sociale. Les luttes nationales, la formation des identités genrées, les élites institutionnelles et parapubliques ainsi que la censure cinématographique sont du nombre des sujets abordés.
Le pouvoir est partout. Face à l’influence d’une autorité constituée, nous retrouvons donc des pouvoirs momentanés, qui ne s’exercent que dans certaines conditions. D’autres pouvoirs, moraux, sont enchâssés dans la mentalité d’une époque et retransmis à travers le culte ou par le simple ascendant d’une personne sur une autre.
Mais le pouvoir n’est pas que domination; c’est aussi l’expression d’une capacité d’action qui résulte souvent du simple goût de faire. Cette définition accole merveilleusement aux collaborateurs du Convecteur Temporel, qui sont tous étudiants à la maîtrise et au baccalauréat en histoire à l’Université de Sherbrooke pour cette première édition. Après être revenus maintes et maintes fois sur leur ouvrage, voici le fruit de leur labeur enfin disponible sur la toile pour le bénéfice de tous.
Comité de rédaction